Subida al Teix… con nieve!

Premier samedi “libre” de l’année, il fallait en profiter! Libre parce que pas de voyage prév… enfin si, un lundi que j’avais presqu réussi à oublier, donc libre parce que pas d’examen donc pas besoin d’étudier. L’exam? Pas une catastrophe, mais une perte de temps: la plupart des exercices sont débiles, mais il faut attendre 30 minutes par exercice avant de passer au suivant. Et visiblement tout le monde avait fini avant les 30′. Donc l’exam qui pourrait être fait en 1h30, au final il te bouffe tout le samedi matin… Enfin, ce n’était pas le sujet de l’article, donc revenons-en à nos moutons.

Premier samedi donc premier entrainement officiel en terrain pentu, la dernier vrai, c’est-à-dire avec du bon dénivelé, datant des Canaries. Le plan est comme toujours très simple:

Bus 210 Palma → Valledemossa de 7h30 (oups, un peu tôt pour un samedi)
Running Valldemossa → Teix (1,064 m) → Valldemossa.
Bus 210 → Palma puis running jusque la maison.

L’étape 1 aura sûrement été la plus délicate, car bien qu’appréciant les petits plaisirs de me lever tôt, je ne suis pas convaincu qu’un samedi matin avec 0°C dehors et pas tellement plus à l’intérieur soit ce qui motive le plus.

La protagoniste de cette petite virée – 2h40 en courant – sera la neige. Depuis quelques jours on voyait les reliefs enneigé, les premiers jours à partir de 300-400 m d’altitude, puis maintenant à partir de 700-800. Par contre ce qu’on ne voyait pas de loin, c’est l’épaisseur de la couche blanche. J’avais lu il y a peu qu’on parlait de 1 mètre 50 de neige sur le Massanella (1300 m d’altitude), mais pensais que c’était une exagération d’Andalous (c’est eux qui disent qu’ils ont tendance à exagérer). Maintenant je me dis que peut-être que la personne qui parlait de ce 1m50 avait raison: par endroit, surtout en dehors des chemins tracés, je me suis retrouvé enfoncé jusqu’au dessus des cuisses, presque jusque la taille. Pour l’entraînement très chouette, un peu dans le style de courir dans le sable, comme hier soir après être rentré du boulot en vélo.

Sur la durée de la rando, j’ai dû croiser 15 personnes quand je montais, et plus de 100 dans la descente, et oui, les chemins dégagés appartiennent à ceux qui se lève tôt. Sur ces 115 personnes, un bon 20% (exagération andalouse) m’a demandé si je n’avais pas froid.

Milieu de la montée, en-haut ce sera pire!

Alors cette question: “t’as pas froid?”, je n’ai jamais vraiment su quoi y répondre. Parfois j’ai envie de dire: “Ah si tiens, je n’y avais pas pensé, merci de me le signaler“, ou bien “Si bien sûr, avant de sortir de chez moi, j’ai enlevé la moitié de mes fringues, pour bien être sûr de me les geler“. Trêve de plaisanterie… non je n’avais pas froid, au contraire, j’avais même du enlever ma veste. Par contre les réponses douteuses aux questions douteuses des locaux, il vaut mieux éviter. Parce que ici, le 2° degré ce n’est pas comme en Belgique. Et les parties “comiques” des journaux, jusqu’à présent elles m’ont pas vraiment fait rigoler. Soit, je ferme cette petite parenthèse.

Après ces multiples “Estas valent amb aquests curts!!”, j’ai pu terminé cette sympathique rando-course du samedi. Rando parce qu’avec mes semelles lisses (voir Article sur le Trail de Valleseco), dans la dernière montée, je me suis bien planté. Et pas qu’une fois. Heureusement on peut toujours s’aider des mains pour affronter la pente, à défaut d’avoir des bâtons comme les pros que j’ai croisés. Pour la descente, rien de tel que de se mettre sur le cul, mais là il faut être sur que personne ne vient d’en bas, au risque de faire un strike (quasi réussi).

Comme souvenirs, quelques égratignures, avec en bonus quelques chouettes photos de la Tramuntana vêtue de blanc (photos smartphone, vous savez que je suis capable de mieux que ça). En espérant que ça vous plaise.

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